1. Immobilier
  2. Actualités immobilières à LES PAVILLONS SOUS BOIS
  3. LE FUTUR VISAGE DE LA POUDRETTE

LE FUTUR VISAGE DE LA POUDRETTE

Publié le 31/05/2014

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le quartier de la Poudrette, aux Pavillons-sous-Bois n'en finit pas de muer. Pierre angulaire de ce changement : le futur centre commercial Cora de  5 000 m2. La ville de Paris, propriétaire des terrains, a vendu lundi cette parcelle de près de 2 ha à un promoteur. Le projet, qui doit encore être validé par la commission départementale des équipements commerciaux (CDEC), comprend aussi une galerie marchande d'une dizaine de boutiques. 

De prime abord, le site n'attire pas le regard. Et pour cause. Il s'agit d'un terrain qui, autrefois, recevait les déchets de la capitale. Au total, la butte d'ordure atteint 6 à 8 m de haut par rapport au canal. Progressivement, d'autres entreprises se sont installées. Et elles n'ont pas vraiment amélioré l'environnement puisqu'il s'agissait de casses automobiles, garages et autres activités polluantes. Résultat, dans l'appel à projets concernant le centre commercial, la ville de Paris a inclus le financement de la dépollution du site estimé à 2 MEUR, soit à peu près le même montant que... le prix des terrains (2,5 MEUR).
« Dans ce quartier situé au nord de la Nationale 3 et jusqu'à la limite d'Aulnay, il n'y avait quasiment aucun commerce, analyse Philippe Dallier, sénateur-maire UMP des Pavillons-sous-Bois. Or le secteur s'est densifié depuis plusieurs années. Les entreprises sont parties et de nombreuses constructions ont émergé, notamment le long du canal. Un centre commercial a donc toute sa place ».
Si ce dernier n'ouvrira pas avant fin 2016, d'autres équipements ont commencé à animer le quartier. A commencer par la toute nouvelle école Louise Michel édifiée le long du canal et qui a ouvert ses portes en janvier 2013. Le futur collège de 700 places est actuellement en construction, à quelques dizaines de mètres de l'école. Il ouvrira ses portes en septembre prochain. Face à lui, une passerelle piétonne verra le jour au-dessus du canal.
L'établissement scolaire accueillera les enfants des habitants des 450 logements qui sont en train de sortir de terre. Les derniers devraient être livrés fin 2016. « Tous ces travaux ont pris du temps car les terrains appartenaient à la ville de Paris et il a fallu convaincre les élus de les vendre, poursuit Philippe Dallier. En fait, au-delà de l'école Louise Michel, les péniches ne peuvent plus naviguer, faute de profondeur. L'intérêt économique des terrains est donc beaucoup plus faible, ce qui a incité Paris à les lâcher. »

Suivez l’actualité immobilière et rejoignez-nous